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Le coq de la Cocathédrale

Publié le 6 janvier 2020 dans Non classé

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En 1887 fut fini la construction de la Cocathédrale Saint-Antoine. Au sommet de l’église trônait un coq. Lors des vents du début de novembre 2019, la base du coq fut courbée. Une grue a enlevé le coq. Durant l’exposition de cet été il sera mis en évidence au musée. En 2021 la paroisse doit réparer une partie du toit. Des spécialistes viendront évaluer la possibilité de remettre le coq à sa place.

coq
Selon Wikipédia voici la signification du coq pour les chrétiens :
Pour les chrétiens, le coq est l’emblème du Christ (on le retrouve dans la forme donnée aux lampes des potiers chrétiens de Grèce et de Rome et oiseau de résurrection) et symbole de l’intelligence venue de Dieu. On lui prête le pouvoir de chasser les démons.
 
Au Moyen Âge, le coq symbolise le prédicateur qui doit réveiller ceux qui sont endormis.
Le coq est aussi le symbole du reniement de saint Pierre (il est un attribut récurrent du saint) qui, selon l’Évangile, aurait renié Jésus trois fois avant que le coq chante deux fois. Par la suite, chaque chant du coq rappelle au saint sa trahison. Le coq, témoin de la trahison de Pierre, serait placé sur les clochers pour rappeler aux hommes leur faiblesse. Comme le Christ, il annonce l’arrivée du jour après la nuit, c’est-à-dire, symboliquement, celle du bien après le mal. Le coq-girouette du clocher, toujours face au vent, symboliserait ainsi le Christ rédempteur qui protège le chrétien des péchés et dangers. Toujours est-il que la tradition du coq de clocher est attestée au IXe siècle, puisque le plus ancien coq de clocher connu, qui se trouve à Brescia, en Italie, date de 820, et qu’une bulle pontificale du Xe siècle aurait imposé le coq sur les clochers en souvenir de saint Pierre.